L'endroit a été choisi pour l'inauguration de la gare qui précede la réunion.
Compte tenu des travaux à la gare d'auxerre, l'affichage était guère possible.
Compte tenu du programme chargé de la réunion, nous avons envoyé les questions auxquelles nous attendons une réponse.
Nous ferons un compte rendu de cette réunion sur le blog.
2 commentaires:
Le jeu des 7 erreurs … selon l’ordre du jour du comité de ligne, entre autres, la régularité des trains Seine-et-Yonne-Paris s’arrête à Laroche
A propos du comité de ligne TER Bourgogne, on peut lire que ce type de réunion est un lieu de concertation … alors que les conseillers régionaux ont dèjà délibérés et voté le 23 mars 2009 …
On vote le 23 mars puis ensuite le 30 mars on cherche à mieux connaître les besoins des clients ?
Logique ?
Comprenne qui pourra … !
- 17 h 00 (PONT-SUR-YONNE - 89 -, gare)
François Patriat inaugure, aux côtés de Charles Joder, directeur TER Bourgogne - Franche-Comté, et de Jeannine Domat, maire de Pont-sur-Yonne, la gare de Pont-sur-Yonne, nouvellement reconstruite suite à sa destruction en 2004.
En mai 2004, un incendie accidentel avait détruit le bâtiment de la gare de Pont-sur-Yonne, construit en 1937, dans le même style que la gare de Trouville-Deauville, inaugurée six ans plus tôt.
La décision de reconstruire à l’identique le bâtiment avait été prise en 2006.
Les travaux, d’un montant d’1,115 million d’euros, ont débuté en décembre 2007 et se sont achevés le 15 septembre 2008, avec le déménagement de la billetterie provisoire dans le bâtiment rénové.
Les voyageurs disposent désormais d’une gare accessible aux personnes à mobilité réduite, avec un hall d’attente confortable, des portes d’accès à assistance automatique, des toilettes, un guichet équipé de sonorisation et de boucle magnétique pour les malentendants.
Depuis le 14 décembre dernier, la gare est desservie par 13 à 14 allers-retours vers Paris et Sens.
Avec les TER semi-directs, Sens est à 8 minutes et Paris à 1 h 06.
Les journalistes sont invités.
- 18 h 30 (PONT-SUR-YONNE - 89 -, salle polyvalente, rue Pierre Banry)
François Patriat préside - aux côtés de Charles Joder, directeur TER Bourgogne - Franche-Comté -, le Comité de lignes TER sur l’axe Yonne-Paris.
Parmi les points importants de l’ordre du jour :
le suivi de la régularité de la nouvelle offre entre Laroche-Migennes et Paris ;
les résultats de l’enquête de perception du cadencement menée auprès de la clientèle en février 2009, à la demande du conseil régional ;
les améliorations demandées par la Région (matériel et horaires) et la présentation des nouveaux tarifs mis en place par le conseil régional à compter du 1er juillet 2009.
Pour mémoire :
les comités de lignes réunissent les associations d’usagers du train, les élus, les voyageurs qui le souhaitent et la SNCF.
L’objectif de ces réunions de concertation, à l’initiative du conseil régional :
mieux connaître les besoins des clients et présenter les actions engagées par la Région pour améliorer le transport en TER.
Le 24 janvier 2007, le maire de la ville d’Auxerre écrivait à Madame Anne Marie Idrac, présidente de la SNCF, avec copie Monsieur François Patriat.
En 2009, une élection après et deux ans de sommeil, le maire d’Auxerre aurait pu écrire à Monsieur Guillaume Pépy, président de la SNCF, toujours avec copie Monsieur François Patriat.
Monsieur le Président,
Je souhaite, de nouveau, attirer votre attention sur la dégradation des relations ferroviaires entre Paris et Auxerre depuis le 14 décembre dernier.
Cette ligne détient plusieurs records. Certains sont enviables: les déplacements Yonne- Paris représentent 25 % du trafic et 40 % de l’ensemble des recettes procurées par les déplacements ferroviaires T.E.R. sur toute la Bourgogne.
D’autres le sont malheureusement moins: la ligne Paris-Auxerre additionnerait les retards les plus fréquents. Le chiffre indiquant que seuls 60 à 70 % des trains au départ ou à l’arrivée en gare d’Auxerre arriveraient à destination à l’heure prévue est avancé, bien que le taux de régularité global des TER Bourgogne soit affiché aux environs de 85 % depuis deux mois pour un objectif conventionnel fixé à 91 %.
Cette situation dégradée ne me paraît plus du tout acceptable pour nos concitoyens, notamment pour celles et ceux qui utilisent les services TER sur des trajets domicile-travail eu domicile-étude.
Elle se trouve, par ailleurs, en totale contradiction avec la volonté de la ville et de ses partenaires de promouvoir les relations ferroviaires au service du développement de l’auxerrois, tel que je l’ai exprimée au Président du Conseil Régional de Bourgogne, par courrier dont je vous joins copie. dans une une période où la ville enregistre la surpression de 450 emplois industriels avec pour conséquences des besoins accrus de mobilité pour les personnes contraintes de rechercher un emploi de plus en plus loin d’Auxerre car toutes les familles concernées ne pourront envisager un changement de domicile.
Mais, au-delà du ·travail engagé sur ces perspectives, je considère, je le dis avec fermeté,
que la S.N.C.F. a, en matière de conseil une obligation de résultat, et pour ce qui concerne la qualité de service, une obligation de moyens.
Ainsi, les contraintes techniques qui sont à l’origine de la dégradation générale du service mesurée (1) par l’allongement général des temps de trajet Auxerre-Paris en heure de pointe et (2) par l’augmentation du nombre des retards sur l’axe Paris-Laroche étaient connues depuis la date du lancement du chantier dit du « cadencement » en 2006.
En outre j’observe que la durée des retards constatés à Laroche est amplifiéé à l’arrivée à Auxerre par l’impossibilité de tenir les correspondances nouvelles entre les trains Corail Intercités et les « navettes » de desserte locale qui, sur vos conseils, remplacent d’anciens trains directs Paris-Auxerre.
Dans ce contexte, les arguments fondés sur les subtilités, réelles ou supposées, attachées au partage des compétences entre la S.N.C.F., R.F.F et l’autorité organisatrice des transports qu’est la Région de Bourgogne, ne sont plus recevables.
Aussi, et je vous le demande, Monsieur le Président, avec une grande insistance, il convient
que vous me fassiez savoir quelles décisions rapides vous comptez prendre d’une part (1) afin que la ponctualité qui devait résulter de la mise en place du « cadencement » redevienne la marque d’un service de qualité pour l’ensemble du nouveau service décidé en commun, notamment pour les trains dit de pointe et, d’autre part (2) le rétablissement des deux trains directs qui assuraient une « liaison symétrique » en heure de pointe avec des horaires et un taux de ponctualité jugés satisfaisant en 2008 ( train du matin arrivée 7h59 à Paris, train retour au départ de Paris à 16h39).
Il me semble que l’objectif d’un trajet Auxerre-Paris à la vitesse horaire moyenne de 110 kilomètres par heure en heure de pointe pour relier la vile préfecture du département de l’Yonne à la capitale soit un objectif très raisonnable en 2009.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.
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